Bonjour,
Aujourd’hui, Charlotte Mason (par l’intermédiaire de ma douce voix 🙂 ) nous expose les défauts de l’école.
Je poursuis la lecture de son texte, sans essayer d’en interpréter les idées : que chacun y puise ce dont il a besoin. Cette modalité vous convient-elle?
Donc, trois écueils sont identifiés par notre pédagogue : la quantité et la qualité (au sens de « la nature ») du travail qui est effectué par les élèves, et enfin le type de discipline exercée dans les écoles traditionnelles.
N’ayant pas d’enfant en âge de passer des examens, je ne suis pas concernée par le premier point, à savoir : la tentation de « bachoter », mais voici ce qu’en dit madame Mason :
« C’est aux parents d’interdire ce genre de travail.[…]. Il n’y a aucune raison pour que la préparation à un examen fasse plus que de donner à l’élève un travail précis et complet d’une année. »
Deuxième point faible : le travail en lui-même (le contenu, c’est-à-dire le fameux « programme »…)
» L’individualité, la personnalité, la culture : les examens publics-et un système de travail scolaire basé sur de tels examens- les supprime. »
» Les faits sont la matière de la vie scolaire. Le maitre s’en tient aux faits car seuls les faits seront testés. Et c’est donc sur son pouvoir de recevoir, de conserver, de classer et de reproduire des faits que dépend le succès de l’élève. Il ne fait aucun doute que ce pouvoir est une qualité intéressante, mais ce n’est pas la culture. Il ne produit pas nécessairement un esprit cultivé, des habitudes de lecture et de réflexion. »
Troisième et dernier défaut : la discipline scolaire.
« Les garçons et les filles sont traités trop collectivement, sans tenir compte des tendances particulières de chacun. »
Bien consciente de ces points faibles, et en l’absence d’école « Charlotte Mason » près de chez moi, l’IEF parait être la solution idéale. Mais pour de multiples raisons, ce n’est pas possible. Alors :
» Il vaut mieux prendre l’école pour ce qu’elle vaut, reconnaître l’enseignement qu’on y reçoit et accepter ses faiblesses, puis se donner la peine de fournir à la maison ce que l’école ne donne pas. »
Prochain chapitre : la nécessité de planifier…(Personnellement, c’est une étape toujours très difficile pour moi, IEF ou pas!)
…Et j’en profite pour remercier Sara pour sa confiance!
Retrouvez l’introduction aux billets de Séverine ici, ainsi que les autres chapitres de la série « Charlotte à l’école »:
Pourquoi « Charlotte à l’école »?
Chapitre 1: Le choix de l’établissement scolaire
Chapitre 3: Garder du temps pour les activités physiques
Chapitre 4: Suivre de près le contenu du programme scolaire de nos enfants
Chapitre 5: L’éducation morale
Chapitre 6: La « culture intellectuelle », une définition