En cette première semaine de décembre, nous avons exploré les plantes d’hiver. Les températures basses et la neige étaient au rendez-vous! Nous nous sommes intéressés aux divers conifères que nous trouvons dans la forêt, appris à différentier l’épicéa du sapin, collecté divers persistants comme le houx, le lierre, et le gui. Et c’est le gui qu’a choisi d’étudier mon fils pour son entrée dans son journal de nature.

Souvent, durant ou après nos explorations, je lui demande également de faire une narration en réponse à la question « Que sais-tu sur cette espèce/plante/animal? ». Il a gentiment accepté de partager ici la page de son journal et sa narration sur le gui.

« Les feuilles du gui sont allongées, en oval. Elles sont plates, et ont plusieurs nervures sur la longueur, elles sont deux sur une brindille.

Ses fruits sont des boules blanches avec à l’intérieur des graines noires. On les voit parce qu’elles sont translucides. Elles sont collantes et élastiques quand on les écrase. Il y a des nervures sur les baies. Elles sont disposées en touffes là ou chaque brindille se divise en deux.

Le gui pousse en touffes rondes sur des grands arbres vieux. Les oiseaux en raffolent et en même temps mangent les graines, et après, quand ils font caca, les graines repoussent sur les arbres.

On voit le gui surtout en hiver parce que les arbres perdent leur feuilles. Il pousse presque que sur des feuillus et pas sur les conifères. Il est persistant. C’est une plante médicinale, mais crue, je crois qu’elle est poison. Elle décore à Noël. »

La semaine prochaine, ce seront les oiseaux d’hiver qui seront à l’honneur…

Retrouvez également l’étude du lierre sur le blog Butinages! qui a participé à la même exploration, inspirée du guide Exploring Nature with Children, de Lynn Seddon.