Depuis quatorze ans que je vis en Haute-Savoie, je n’ai jamais vu le niveau d’eau des plans et cours d’eau autour de nous aussi bas, et jamais nous avons eu besoin d’arroser autant que cet été. Je ne me souviens pas non plus avoir vécu un mois de septembre aussi sec et chaud… Certes, il est fort agréable de prolonger ainsi l’été, de se baigner encore plusieurs fois par semaine, de récolter des quantités records de figues et de tomates, mais je me demande souvent s’il faut réellement se réjouir de cette situation?
Aujourd’hui, nous étions lundi, le jour de semaine où nous passons toute notre après-midi dehors. Les enfants ont voulu aller au bord du Fier, qui n’a de fière allure plus que son nom, tellement son niveau d’eau est bas. On peut difficilement s’imaginer le chaos impressionnant qui reigne habituellement dans ces rochers!
Les fois précédentes, je n’avais pas remarqué les dizaines de plants de tomates et de melons qui poussent là, dans les galets, témoins de pique-niques autrefois tombés à terre. Ce sont les fruits mûrs qui ont attiré mon regard. Quel drôle de spectacle!

Louis a voulu pêcher. Le cadre était spectaculaire, mais il faisait bien trop chaud au soleil! En revanche, il faisait bon à l’ombre au bord de l’eau en contre bas de la rivière, et les enfants s’en sont donnés à cœur joie. Soulevant des nuages de poussière dans le sable, jetant inlassablement des pierres dans l’eau, les faisant ricocher sur la surface de l’eau, barbotant dans le courant…



Ils ont débusqué une grosse grenouille toute verte et attrapé de tout petits poissons à mains nues qu’ils voulaient photographier pour les identifier. Hélas, la batterie de l’appareil photo a rendu l’âme juste à ce moment là…
Hé! Mais depuis le temps que je vous lit (en toute discrétion…) et que je vous imaginais loin loin loin: Vous habitez « tout près » de chez nous! : ) Ce serait un bonheur de faire votre connaissance! Nous essayons de suivre la voie de Charlotte Masson avec 4 enfants de 5 à 14 ans…ça swingue!
Génial les tomates sauvages! Je n’aurais jamais imaginé que les graines germent si facilement sur un terrain pareil… Les plantes géantes sont des hélianti ou une cousine de la même famille.
Merci pour vos articles, toujours beaux et inspirants…vraiment!
Maryam
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Ça alors, j’ignorais qu’il y avait une autre famille adepte de Charlotte Mason dans les environs! Avec grand plaisir pour une rencontre. Vous pouvez me contacter ici: uneanneeaveccharlotte@gmail.com.
Merci de me lire 😊 et d’avoir identifié les fleurs jaunes, je ne les connaissais pas.
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Merci Sara! Du couplage tes articles fréquents, toujours savoureux, je ne ressens même plus le manque de FB…
Elle est chouette ton édition de Walden. Moi je viens de commencer la lecture de « la nature » de Emerson, le « mentor » de Thoreau, mais c’est un peu trop complexe pour mon petit cerveau, pour l’instant..
🤓😗
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Euh…erreur de frappe : « du coup grâce », pas « du couplage »…
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J’aime beaucoup cette article, qui nous montre à quel point la nature fait
toujours notre bonheur, même avec un peu ( beaucoup!) moins d’eau. Très chouette à lire même sans vous connaitre 😉
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Très bel article merci !! Nous aussi au bord du Rhin on s’y baigne encore, et la berge n’est plus que plage de galets…. par contre je n’ai pas encore vu de tomates !
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Pour l’identification des plante ici nous teston l’aplication « plantenet » qui identifie les végétaux à partir de photo. Recommandée par mon papa nous venons de l’installer sur le téléphone portable, mais n’avons pas encore eu l’occasion de nous en servir.
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Oooh, c’est à 5 minutes de chez moi!!!
Et je n’ai jamais vu tomates, curcubitacés pousser les années précédentes!
Effectivement, même en 2003 année de la canicule le lac d’Annecy n’était pas aussi bas… Ça me laisse un sentiment de malaise, et d’impuissance…
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Allez y faire un tour, elles devraient être mûres! 😉 Vous êtes en ief?
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Malheureusement non… Tous les ans et toute l’année, l’envie est là. Les plannings étaient prêts, l’organisation aussi, mais les aléas de la vie (et nos finances) nous poussent cette année encore, à repousser la déscolarisation. Nous n’avons pu le faire que, lors de mon dernier congé maternité. Une année hors du temps, qui nous a permis d’accueillir ce bébé et tous ces changements en douceur!
Mais on y arrivera! Et l’IEF me (re)tente tellement que je ne peux m’empêcher de regarder quotidiennement blogs et sites en lien avec l’IEF. Notre réflexion s’approfondit, s’enrichit, se développe; permet de savoir un peu mieux ce que l’on veut et ce qui convient à tous…
Merci en tout cas pour vos réflexions fort riches.
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Je comprends. Je vous souhaite d’y arriver un jour! Vous faites bien d’attendre que les conditions soient bonnes pour démarrer cette aventure. En tout cas, si vous franchissez le pas un jour, nous ne sommes pas loin 🙂
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